Quels sont les nouvelles habitudes, les envies et les besoins des pet parents d’aujourd’hui ? Qu’impliquent les nouveaux rapports que nous entretenons avec notre toutou ? Dans quelle mesure notre monde actuel et la manière dont nous l’appréhendons justifient-ils l’essor de la pet-parentalité ? Mais au fait, c’est quoi un pet parent ?
Début janvier 2024, un certain nombre d’intervenants dans les médias évoquaient, non sans inquiétude, la baisse du nombre de naissances en France. Entre janvier et novembre 2023, celui-ci a reculé de 6,8 % selon le rapport de l’INSEE. Cela correspond à 45 000 naissances en moins par rapport à la même période un an plus tôt. Et ce, alors que le nombre de chiens reste stable. En tout, on en compte pas moins de 7,6 millions dans tout le pays.
Ces deux réalités participent à expliquer, en partie, le concept de pet parents et son essor. Il s’agit d’un terme anglo-saxon qui désigne les parents d’un animal domestique. Aux oubliettes, donc, les propriétaires et autres maîtres. L’approche d’un pet parent repositionne le relationnel entre l’humain et l’animal tout en se focalisant sur la notion de responsabilité du premier à l’égard du second. À l’instar de celle d’un parent vis-à-vis de son enfant.
Pet parents : qui sont-ils ?
Pour le savoir, Opinionway a révélé, en juin 2023, une enquête inédite sur la pet-parentalité. Elle l’a menée pour le compte de la marque d’aliments pour animaux Ultima et de la SPA, auprès d’un échantillon de 1 128 pet parents de chiens et/ou de chats. On y apprend notamment que 56 % des Français âgés de 18 ans et plus ont un chien et/ou un chat. La part de ceux qui ont uniquement un chien, ajoutée à celle de ceux qui ont à la fois un chien et un chat, s’élève à 30 %.
La grande majorité des pet parents considèrent leur animal domestique comme une présence toujours réconfortante (97 %) et un membre à part entière de leur famille (91 %). Voire même comme un véritable pilier dans leur vie (79 %). Dans ce sens, 66 % des pet parents se confient à leur animal. 18 % d’entre eux vont même jusqu’à célébrer la Saint-Valentin avec lui ! Et pour cause : 94 % des parents d’un animal considèrent celui-ci comme un engagement “pour le meilleur et pour le pire”.
Pet parents : engagés pour le bien-être animal
21 heures, soit 3 heures par jour : c’est le temps que passe chaque semaine un pet parent à interagir avec son toutou. Pour les câlins, l’alimentation, l’entretien et l’hygiène bien sûr. Mais aussi pour les promenades et pour les jeux (10 heures en moyenne chaque semaine). Autrement dit : le pet parent a à cœur l’épanouissement de son animal domestique, au même titre qu’il y tiendrait pour un enfant.
En votre absence, MA JOURNÉE DE TOUTOU prend le relai pour que votre chien ait tous ses sens en éveil jusqu’à votre retour ! Balades, jeux, entretien et même SPA canin : composez sans attendre sa prochaine journée avec nous et partez l’esprit léger !
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Cette quête constante du bien-être animal profite au pet parent à bien des niveaux. En effet, ils sont 82 % des pet parents interrogés à estimer qu’ils sont devenus meilleurs grâce à leur animal. Entre autres, plus heureux, plus responsables et plus actifs. En outre, 65 % affirment dans ce sens qu’ils passent moins de temps sur les écrans en s’occupant de leur compagnon à quatre pattes.
Pet-parentalité : un choix comme un autre
Sous-entendu : un choix plus facile à assumer qu’hier. Surtout si l’on considère l’évolution du monde ainsi que les caractéristiques de la surconsommation, dans lesquelles de plus en plus de gens peinent à y voir de véritables valeurs durables. Devenir pet parent, c’est ainsi choisir le contrepied. C’est investir autrement son temps, son budget et ses émotions, au profit d’une relation dans laquelle le pet parent et l’animal prennent soin l’un de l’autre.
Dans cette optique, de nombreuses personnes choisissent de devenir pet parents au lieu d’avoir des enfants, comme le dévoile pour elle-même la vétérinaire et chroniqueuse Hélène Gateau dans cette interview de Madame Figaro. En août 2023, elle a justement publié un livre traitant de ce sujet. Elle y partage son non-désir d’enfant, son expérience de pet parent avec Colonel, son adorable border terrier. Pour elle, “être un pet parent, c’est s’enquérir de son bien-être au quotidien”. C’est aussi “faire davantage de choses en fonction de lui.”
C’est quoi un bon pet parent ?
En complément de ceux déjà exposés dans cet article, d’autres éléments clés concourent à une relation équilibrée et épanouie entre le pet parent et son toutou :
- D’abord, le choix de la race. Celle-ci se doit d’être adaptée à la personnalité du pet parent, à son cadre de vie, à son quotidien et à ses préférences.
- Ensuite, le temps passé pour son éducation, et notamment durant la première année. Celle-ci est en effet déterminante pour la suite.
- Enfin, la capacité du pet parent à adopter l’angle de vue de son toutou, pour le comprendre et se comprendre lui-même. Et ce, tout préservant des limites claires, quitte à se faire accompagner d’un comportementaliste canin si nécessaire.
Être ou ne pas être un bon pet parent ? En réalité, il n’existe aucune réponse toute faite, car il n’existe aucun manuel pour devenir un bon pet parent. Tout comme il n’en existe aucun pour devenir un bon parent. Une chose est sûre : on sait depuis quelques années que le chien est, lui aussi, doué de sensibilité. Celle-ci lui permet d’éprouver ses propres émotions. Et c’est aussi elle qui fait dire à la grande majorité des pet parents qu’il est capable de saisir les leurs, à raison.
